La Cour constitutionnelle a rejeté les recours en invalidation des candidatures de Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. En conséquence, le président d’Ensemble pour la République reste dans la course, tout comme d’ailleurs Félix Tshisekedi.
Alea jacta est. La Cour constitutionnelle congolaise a tranché le contentieux électoral. Aucun candidat ne sera recalé. Pas Moïse Katumbi, encore moins le Président sortant, Félix Tshisekedi.
En examinant les deux requêtes formulées contre Moïse Katumbi, ce lundi, le juge constitutionnel a rejeté dare-dare la demande de Junior Tshivuadi déclarée tout simplement irrecevable. Quant à celle du candidat Noël Tshiani, auteur de la loi sur la « congolité », la Cour l’a déclarée recevable sur la forme, mais non fondée sur le fond. Elle a donc été rejetée tout comme la requête de Seth Kikuni visant le Président sortant, Félix Tshisekedi.
Au total, non seulement les 24 candidatures de départ ont été validées par la Cour constitutionnelle, mais une nouvelle a été ajoutée, portant la liste de candidats à 25. Il s’agit de la candidature de Joëlle Bile qui représente la plateforme Alternative pour un Congo Nouveau (ACN).
Journaliste de formation, Joëlle Bile a traîné ses bottes dans plusieurs médias dont RFI et TV5 Monde. À Kinshasa, elle a également été chargée de la communication au PAM, chez Airtel (ex-Celtel), etc.. Depuis 2009, Joëlle Bile dirige sa propre société, « l’Agence F4 ». Elle est connue pour son combat pour les droits et l’autonomisation des femmes. « Je me présente comme celle qui vient pour continuer dans l’amélioration de ce qui n’a pas marché et impulser une nouvelle dynamique de changement, gage de la refondation de notre chère Patrie », voilà comment Joëlle Bile se définit elle-même.
Avec la validation de cette candidature, Marie-Josée Ifoku n’est plus la seule prétendante au poste de président de la République de la RDC. Elles sont désormais deux femmes à aspirer à la plus haute fonction du pays.
AFP