Accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat et de détention illégale d’armes et de munitions de guerre, le général Jean-Marie Michel Mokoko pourrait se présenter ce mardi devant le juge au tribunal de grande instance de Brazzaville.
L’information a été donnée hier sur la page Twitter dédiée par le site congolais proche de l’opposition « Brazzanews » au candidat malheureux à la présidentielle anticipée du 20 mars 2016 remportée par Denis Sassou-Nguesso.
En attendant la confirmation ou le démenti du gouvernement, cette nouvelle résonne comme un changement de stratégie.
L’ancien chef d‘État-major général des forces armées congolaises (1978-1993) avait d’abord opté pour le silence à la veille de l’ouverture de la session criminelle le 29 mars dernier. “Répondant à une demande de m’interroger à nouveau, j’ai le regret de vous informer que je n’entends plus prendre part à la procédure en justice dirigée contre moi”, aurait écrit le général Mokoko dans une lettre manuscrite qui lui a été attribué et qui circulait sur les réseaux sociaux.
L’officier avait évoqué plusieurs raisons, dont le mépris de son immunité juridictionnelle que lui confèrent les décrets qui l‘élèvent à la dignité de grand-officier dans l’ordre du mérite congolais.
Par John Ndinga Ngoma