
Le gouvernement zambien a rejeté vendredi un article de presse américain selon lequel il aurait utilisé le géant chinois des télécommunications Huawei Technologies pour espionner ses opposants politiques.
D'après un article du Wall Street Journal, l'entreprise de télécommunications chinoise aurait aidé les gouvernements zambien et ougandais avec sa technologie pour espionner leurs opposants politiques.
La porte-parole du gouvernement ougandais, Dora Siliya, a déclaré que l'article était faux et méritait d'être condamné, ajoutant que le gouvernement zambien était un gouvernement de lois et ne pouvait en aucun cas s'engager dans une interception illégale des communications de ses citoyens.
Elle a aussi fait observer que le régulateur zambien des technologies de l'information et de la communication (ZICTA) était un régulateur légal dont les fonctions ne s'étendent pas aux actes illicites allégués par l'article.
“Le ZICTA opère sous l'autorité de la Constitution zambienne, qui garantit explicitement à nos citoyens le droit à la confidentialité des données personnelles et des informations conservées”, a-t-elle souligné dans un communiqué, ajoutant que le gouvernement continuera à protéger le droit au respect de la vie privée, et exhortant le public à rejeter ce genre d'articles.
Plus tôt, dans un communiqué publié jeudi, Huawei a également réfuté l'article du Wall Street Journal selon lequel la société chinoise aurait aidé le gouvernement ougandais à espionner les politiciens de l'opposition.
Huawei a qualifié de non fondées l'article intitulé “Les techniciens de Huawei aident des gouvernements africains à espionner les opposants politiques”, affirmant qu'il contient des allégations inexactes contre ses activités commerciales dans ce pays d'Afrique de l'Est.
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