À quelques jours du scrutin présidentiel en Mauritanie, la capitale Nouakchott bouillonne d’attentes et d’interrogations quant à l’avenir du pays. Entre espoirs de changement et défis persistants, les habitants expriment leurs préoccupations à l’égard des candidats en lice.
La tension monte alors que chacun s’interroge sur les réformes et les promesses électorales.
Dans les cafés et les espaces publics, la jeunesse de Nouakchott se montre particulièrement engagée dans le débat électoral. Pour Mamadou, jeune diplômé, l’emploi est au cœur de ses préoccupations : « Nous avons besoin de formations de qualité et d’opportunités réelles d’emploi. Il est temps que tous les Mauritaniens aient les mêmes chances, indépendamment de leur origine ethnique. »
Au marché central, Fatou, une marchande de légumes, exprime ses inquiétudes face à la hausse des prix : « Les denrées alimentaires sont devenues trop chères. Le riz notamment est hors de portée pour beaucoup. J’espère que le prochain président pourra améliorer la situation économique et assurer un accès équitable à la nourriture et aux services essentiels. »
Depuis l’annonce des candidatures, la sécurité et la stabilité du pays sont au centre des discussions. Avec une histoire marquée par des périodes d’instabilité politique, les habitants de Nouakchott surveillent de près les engagements des candidats en matière de sécurité nationale.
Avec sept candidats en lice, dont l’actuel président Mohamed Ould Cheikh Ghazouani favori pour un second mandat, les électeurs doivent choisir entre continuité et changement. Les opposants comme Biram Ould Dah Ould Abeid, connu pour son engagement en faveur des droits humains, et Hamadi Ould Sid’El Moctar, représentant de l’opposition islamiste, offrent des alternatives aux électeurs mécontents du statu quo.
La Rédaction