
Mardi, les rivaux sud-soudanais ont promis pendant les négociations de paix, qui vont durer deux semaines, qu’ils vont œuvrer de façon à parvenir à la paix et à mettre un terme au conflit.
Les négociations de paix, qui se tiennent à Khartoum, la capitale soudanaise, se déroulent sous les auspices du président soudanais, Omar el-Béchir.
Lors d’une séance relative aux aspects procéduraux des négociations de paix a laquelle ont participé le gouvernement du Soudan du Sud, le principal groupe de l’opposition et des représentants d’autres groupes d’opposants, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, a promis d’oeuvrer de façon à parvenir à la paix dans son pays.
M. Kiir a dit espérer qu’ils « progressent dans la bonne direction, » et le leader de l’opposition du Soudan du Sud, Riek Machar, a réitéré son engagement en faveur d’un règlement du conflit, déclarant qu’il est « heureux que nous ayons pris deux engagements » avec le président Kiir.
Le 21 juin, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) en Afrique a dit que les parties rivales au Soudan du Sud vont participer à plusieurs séries de négociations à Khartoum, après s’être rencontrées dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba.
Les négociations seront focalisées sur différentes questions, telles que la gouvernance, les dispositions en matière de sécurité et la redressement de l’économie du Soudan du Sud, grâce à la coopération bilatérale entre le Soudan et le Soudan du Sud, est-il ajouté.
Le Soudan du Sud est en proie à une guerre civile depuis décembre 2013 entre les forces loyales à M. Kiir et son ancien vice-président, M. Machar.
Par ailleurs, le président soudanais Omar al-Bashir a décidé mardi de réouvrir la frontière avec le Soudan du Sud et de reprendre le commerce frontalier entre les deux pays.
« Nous déclarons l’ouverture de la frontière entre les deux pays afin de faciliter la circulation des citoyens et le commerce », a annoncé M. Bashir au cours d’une session de pourparlers de paix entre le gouvernement sud-soudanais et le mouvement rebelle qui a débuté lundi.
« Nous sommes un seul peuple dans deux pays et les citoyens du Soudan du Sud sont des frères qui souffrent dans des circonstances exceptionnelles, nous les traiterons donc de manière exceptionnelle », a-t-il ajouté.
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