Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a signalé 537 morts parmi les 844 cas d’Ebola dénombrés en République démocratique du Congo (RDC) depuis août dernier, a déclaré mercredi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.
Selon lui, l’OCHA a rapporté mercredi que le ministère de la Santé de la RDC avait demandé la semaine dernière 147 millions de dollars pour couvrir « tous les aspects de la réponse à Ebola pendant six mois ». 
« Au 18 février, 844 cas et 537 décès avaient été signalés depuis le début de l’épidémie en août 2018 », a fait savoir M. Dujarric à la presse lors d’un point-presse régulier. « Quelque 278 personnes se sont rétablies d’Ebola ».
« Le ministère de la Santé (de la RDC), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et leurs partenaires continuent de répondre à toutes les alertes dans les zones touchées et d’améliorer la préparation dans les zones non touchées et dans les pays voisins », a-t-il ajouté, déplorant toutefois que « les incidents de sécurité graves et la méfiance de la communauté continuent d’entraver la réponse à Ebola ».
Le Centre de recherche et de politiques en matière de maladies infectieuses (CIDRAP) de l’Université du Minnesota a déclaré que les derniers cas « soulignaient que Katwa, une ville dans l’est de la RDC, restait l’épicentre actuel ».
Selon le CIDRAP, depuis août, plus de 80.000 personnes en RDC ainsi que dans les pays voisins ont été vaccinées.
Le centre a également fait part de ses préoccupations face à la violence croissante dans la région.
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