Le Président namibien, Hage Geingob, est décédé, ce dimanche à l’âge de 82 ans, dans un hôpital où il était hospitalisé après la découverte de cellules cancéreuses.
Le Président de Namibie, Hage Geingob, est décédé, ce 4 février 2024, à l’âge de 82 ans. Selon une annonce de la présidence namibienne, le dirigeant est mort aux petites heures du matin, dans l’hôpital où il était traité pour un cancer. La maladie avait été découverte en ce début d’année. Un fervent opposant au régime de l’Apartheid s’en est allé. Hage Geingob était le troisième président de Namibie indépendante.
Le nouveau chef de l’État par intérim est Nangolo Mbumba. Ce dernier était jusqu’alors vice-président de e pays d’Afrique Australe. D’ailleurs, c’est lui qui a fait l’annonce sur les réseaux sociaux. « C’est avec la plus grande tristesse et regret que je vous informe que notre bien-aimé docteur Hage G. Geingob, le président de la République de Namibie, est décédé aujourd’hui », a écrit le nouveau dirigeant.
Né en 1941, dans le nord du pays, Hage Geingob est devenu le premier chef de gouvernement de la Namibie indépendante. Poste qu’il occupera pendant quinze ans. C’est en 2014 qu’il est élu Président, puis réélu en 2019. Son second et dernier mandat devait s’achever durant cette année 2024. Sauf qu’il a été emporté par la grande faucheuse avant son terme.
Plusieurs dirigeants ont réagi à la suite de ce décès tragique. Pour le Président sud-africain Cyril Ramaphosa, Hage Geingob était « un vétéran de la libération de la Namibie du colonialisme et de l’apartheid. Il a également eu une grande influence dans la solidarité manifestée par le peuple namibien envers le peuple sud-africain afin que nous puissions être libres aujourd’hui ».
De son côté, le Président kényan, William Ruto, a rendu hommage « un homme qui croyait en une Afrique unifiée et défendait fortement la voix et la visibilité du continent sur la scène mondiale ». Ce décès est perçu comme « la perte d’un frère cher, un vénérable panafricaniste », par la Présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan.
Le 25 janvier, la Présidence namibienne a annoncé la présence de « cellules cancéreuses », après un bilan médical de routine. Il a été indiqué que le chef de l’État allait suivre le traitement nécessaire. En fin janvier, le dirigeant a suivi un traitement contre le cancer, à Los Angeles, aux États-Unis. Il a fini par être emporté par la maladie, ce jour.
Afrik.com