Le roi Mohammed VI a présidé, mercredi à Tétouan (Nord du Maroc), la cérémonie d’allégeance, en commémoration du 20ème anniversaire de son accession au trône.
Au début de cette cérémonie, le ministre marocain de l’Intérieur et les walis et gouverneurs des wilayas, préfectures et provinces du Royaume, ainsi que les walis et gouverneurs de l’Administration centrale du ministère, ont prêté allégeance au Souverain.
Par la suite, le roi marocain a passé en revue les délégations représentant les différentes régions, préfectures et provinces du Royaume.
La cérémonie s’est achevée par une salve de cinq coups de canon, alors que le Souverain répondait des mains aux acclamations des représentants des différentes régions du Royaume.
La cérémonie d’allégeance commémore l’accession au trône du roi du Maroc. Appelée Beyâa, elle se déroule chaque 30 juillet, date à laquelle Mohammed VI a succédé en 1999 à son père Hassan II.
Elle a lieu en présence de notables, d’élus et de membres du gouvernement. Ces derniers se prosternent par vague devant le souverain en tenue d’apparat sur cheval noir protégé d’une ombrelle.
Par ailleurs, le nombre de chèques impayés au Maroc s’élève à 460 288 en 2018, représentant un montant de près de 1,4 milliard de dollars (13,3 milliards de DH), en hausse de 6,4% en nombre et de 12,5% en valeur par rapport à 2017, selon le dernier rapport annuel de la Banque centrale.
Les motifs des rejets des chèques ne sont pas précisés par l’absence ou l’insuffisance de provision.
A fin 2017, le stock des incidents de paiement sur chèque non encore régularisés s’élevait à 2,9 millions de cas, en hausse de 4,4%. Il correspondait à un montant de 85 milliards de DH, en hausse de 7,5%, représentant 9,5% du total des dépôts à vue et un montant moyen par chèque rejeté de 28 400 DH (1 dollar = 9,5 DH).
Ce stock doit être plus important à fin 2018, malgré les régularisations opérées, compte tenu du nombre et du montant des nouveaux incidents.
Quant au nombre des interdits d’émission de chèques, il a augmenté de 4,1%, à 668 988 personnes, dont 87,8% de personnes physiques.
Dans le domaine de négoce, la situation est non confortable. Ainsi, le cumul des lettres de change normalisées (LCN) impayées et non encore régularisées s’est établi à 69 milliards de DH répartis entre 1,9 million de cas, dominés à hauteur de 62% par les personnes physiques.
Le nombre d’incidents s’est envolé de 50% et leur valeur de 53% par rapport 2017.
Le nombre des personnes ayant des LCN impayés atteint 117 378 personnes, en hausse de 22,2%, avec une proportion de 64% de personnes physiques.
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