Dans la perspective de l’élection présidentielle de juillet prochain, le chef de file de l’opposition parlementaire, Soumaïla Cissé, a été investi samedi par son parti l’Union pour la république et la démocratie (l’URD) et la plateforme « Ensemble, restaurons l’espoir », rassemblant une trentaine de partis politiques et plus de 200 associations.
Présent à la cérémonie d’investiture du chef de l’opposition malienne, le célèbre activiste très courtisé Ras Bath. Sa cible préférée, le chef de l’Etat malien Ibrahim Boubacar Keïta : « Il a échoué à nous sécuriser, il a échoué à nous donner de la perspective, IBK a échoué à préserver nos libertés. »
Deux autres présences ont été remarquées à la cérémonie, celle du chef de l’opposition en Guinée, Cellou Dalein Diallo, et celle de Zéphirin Diabré, chef de l’opposition au Burkina Faso.
Par ailleurs, il faudra attendre le 19 mai prochain pour savoir ce que fera le parti de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema) à la prochaine présidentielle.
Va-t-il présenter un candidat ou soutenir le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta ? Lors d’une réunion du comité exécutif ce samedi 12 mai, les cadres de l’Adema n’ont pas réussi, malgré six heures de discussions, à se mettre d’accord.
L’un des vice-présidents de l’Adema, Adama Sangaré, estime qu’il est nécessaire que l’Adema soutienne le président sortant IBK. Le candidat désigné par le parti ayant finalement décidé de ne pas se présenter, il considère qu’il n’y a pas d’autre solution possible.
Mais au sein du comité exécutif, tout le monde ne partage pas ce soutien de l’Adema au président IBK. Certains militants ou dirigeants du parti croient toujours possible la désignation d’un candidat Adema à la présidentielle de juillet.
La décision de l’Adema concernant la présidentielle de juillet prochain reste donc en suspens pour le moment.
Afrique Diplo