Perturbé par les mesures drastiques des autorités pour favoriser un essor industriel, le marché s’est réduit comme peau de chagrin, au grand dam des concessionnaires, des constructeurs et des consommateurs.
Des show-rooms désespérément vides, des concessionnaires automobiles n’ayant plus rien à vendre et un marché de l’occasion avec des prix qui flambent comme jamais auparavant.
Avec un parc de plus de 6,5 millions de voitures recensées à la fin de l’année 2019, le secteur automobile algérien, jadis l’un des plus dynamiques d’Afrique, est en panne sèche : les règles d’importation, qui varient sans cesse, ont fini par réduire au minimum les flux de véhicules dans le pays ; quant à la fabrication locale, elle est quasiment à l’arrêt depuis la décision des pouvoirs publics, en mai 2020, d’annuler le régime préférentiel pour l’importation des pièces pour le montage des voitures.