
Dix-neuf jihadistes ont été tués dans le Sinaï égyptien “au cours des derniers jours”, dans le cadre une vaste opération “antiterroristes” lancée en février, a annoncé jeudi l’armée égyptienne.
Les forces armées mènent depuis le 9 février une vaste opération antijihadistes baptisée “Sinaï 2018”, alors que la péninsule est le théâtre d’une insurrection du groupe Etat islamique (EI).
Dix-neuf “takfiris” (terme utilisé en général pour désigner les groupes jihadistes ou islamistes radicaux sunnites) ont été tués lors d‘échanges de tirs avec les forces armées et de sécurité, dans le centre et le nord du Sinaï, selon un communiqué de l’armée.
Au total, environ 200 jihadistes et au moins 33 soldats ont été tués depuis le lancement de “Sinaï 2018”, selon des chiffres officiels.
Plusieurs caches, entrepôts, véhicules et armes utilisés par les groupes extrémistes, selon l’armée, ont par ailleurs été détruits.
Depuis l’été 2013 et la destitution par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi à la suite de manifestations massives contre ce dernier, l’Egypte est confrontée à des attaques de groupes extrémistes.
Des centaines de soldats, de policiers et de civils sont morts dans ces attaques jihadistes.
Fin novembre, le président Abdel Fattah al-Sissi, réélu à plus de 97% en avril, avait donné trois mois à ses forces de sécurité pour rétablir la sécurité dans le Sinaï, un délai depuis prolongé.
Afrique Diplo