
Élu le 23 avril, le nouveau président de la Fédération ivoirienne de football (FIF) explique à Jeune afrique vouloir associer ses rivaux d'hier à la construction du football de demain. Et souhaite améliorer la gouvernance de l'instance.
Yacine Idriss Diallo ne perd pas de temps. Quarante-huit heures après avoir été porté à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), le 23 avril, il s'est envolé en direction de La Mecque pour un pèlerinage de quelques jours.
Yacine Idriss Diallo : Nommer un sélectionneur national [le contrat du Français Patrice Beaumelle, arrivé à son terme le 6 avril dernier, n'a pas été renouvelé]. Les Éléphants disputeront au moins deux matchs en juin. Ils sont qualifiés d'office pour la CAN [Coupe d'Afrique des nations] 2023, puisque la Côte d'Ivoire organise la compétition. Il nous faut donc trouver un sélectionneur dès le mois de mai.
J'ai une idée très précise de ce que je veux. Mon idée est de confier la sélection à un duo composé d'un coach étranger, ayant de solides références, et d'un Ivoirien, qui possède ses diplômes d'entraîneur. Au bout de deux ans, il y aura eu un transfert de compétences entre le premier et le second, et l'Ivoirien pourra alors prendre la place du sélectionneur étranger. J'ai déjà plusieurs noms en tête. Nous continuerons de travailler sur ce que nous attendons, puis une liste sera soumise au ministre des Sports, puisque c'est l'État qui prendra en charge les salaires des membres du staff technique.