La Mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca) a assuré mercredi qu’elle “ne cédera pas à l’intimidation” suite au regroupement d’éléments armés à Kaga Bandoro, une ville à 300 km au nord de Bangui.
“La Mission ne cédera pas à l’intimidation et continuera, en toute impartialité, à assurer son mandat de protection des civils et des institutions”, a déclaré le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, lors d’une conférence de presse.
Deux groupes armés issus de l’ex-Séléka, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), ont tenu une réunion vendredi à Kaga Bandoro “pour mettre en place une coordination militaire”, selon une source au FPRC.
“L’option de descendre sur Bangui n’est pas exclue”, a déclaré à Aboubakar Sidik Ali, chargé de communication du FPRC.
L’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), un autre groupe issu de l’ex-Séléka, va tenir une réunion en fin de semaine pour décider de s’associer, ou non, à cette coordination militaire.
“Notre mouvement attend encore des clarifications sur les revendications et l’objectif du FPRC”, a indiqué une source de l’UPC.
Les groupes de l’ex-Séléka affirment s’être mobilisés suite à l’opération lancée par la Minusca contre les milices qui contrôlent le PK5, quartier musulman de Bangui qui est aussi le poumon économique de la capitale.
Vladimir Monteiro a condamné “la manipulation et la désinformation sur l’objectif de cette opération ainsi que son instrumentalisation par les groupes armés, notamment le FPRC et le MPC”.
“Ce n’est pas une opération qui vise les membres de la communauté musulmane, il ne faut pas faire de l’amalgame”, a renchéri Ange Maxime Kazagui, Ministre et porte-parole du gouvernement, lors de la conférence.
L’Union africaine promeut une feuille de route pour la paix en Centrafrique, dans le cadre de laquelle un groupe de facilitateurs ont rencontrés ces dernières semaines la quinzaine de groupes armés qui sèment la violence en provinces.
suite au regroupement d’éléments armés à Kaga Bandoro, une ville à 300 km au nord de Bangui.
“La Mission ne cédera pas à l’intimidation et continuera, en toute impartialité, à assurer son mandat de protection des civils et des institutions”, a déclaré le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, lors d’une conférence de presse.
Deux groupes armés issus de l’ex-Séléka, le Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) et le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), ont tenu une réunion vendredi à Kaga Bandoro “pour mettre en place une coordination militaire”, selon une source au FPRC.
“L’option de descendre sur Bangui n’est pas exclue”, a déclaré à l’Afrique Diplo Aboubakar Sidik Ali, chargé de communication du FPRC.
L’Union pour la paix en Centrafrique (UPC), un autre groupe issu de l’ex-Séléka, va tenir une réunion en fin de semaine pour décider de s’associer, ou non, à cette coordination militaire.
“Notre mouvement attend encore des clarifications sur les revendications et l’objectif du FPRC”, a indiqué une source de l’UPC.
Les groupes de l’ex-Séléka affirment s’être mobilisés suite à l’opération lancée par la Minusca contre les milices qui contrôlent le PK5, quartier musulman de Bangui qui est aussi le poumon économique de la capitale.
Vladimir Monteiro a condamné “la manipulation et la désinformation sur l’objectif de cette opération ainsi que son instrumentalisation par les groupes armés, notamment le FPRC et le MPC”.
“Ce n’est pas une opération qui vise les membres de la communauté musulmane, il ne faut pas faire de l’amalgame”, a renchéri Ange Maxime Kazagui, Ministre et porte-parole du gouvernement, lors de la conférence.
L’Union africaine promeut une feuille de route pour la paix en Centrafrique, dans le cadre de laquelle un groupe de facilitateurs ont rencontrés ces dernières semaines la quinzaine de groupes armés qui sèment la violence en provinces.
Par Joseph Koto