
Douze personnes ont été tuées mercredi dans des violences consécutives à l'explosion d'une grenade dans le quartier musulman du PK5 de Bangui, a indiqué la Croix-rouge centrafricaine.
La Mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a annoncé de son côté avoir ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de ces violences. La Minusca n'a cependant pas repris de patrouilles à l'intérieur du PK5.Â
En avril, une opération de démantèlement des bases des milices du quartier par l'ONU accompagnée des forces de sécurité centrafricaines avait abouti à des combats qui ont fait plusieurs dizaines de morts dans le quartier.
Les milices sont toujours présentes au PK5, et les points d'entrée du quartier restent des zones à risque.
“Même si l'on peut faire du commerce, les gens ont peur. Personne ne passe aux endroits comme Fatima, Castor ou Avenue de France. C'est encore bloqué, il y a des barricades là -bas”, explique ainsi un autre marchand.
Depuis plusieurs semaines, la capitale centrafricaine connaissait un regain de violences dans le quartier musulman du PK5 et à proximité. Plusieurs marchés et deux journées “ville morte” ont été organisées en protestation contre ces violences.
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