Le principal parti d’opposition, le Conseil national pour la liberté (CNL) déplore la mort d’un de ses militants et plusieurs blessés dans une embuscade dans la nuit de dimanche à lundi 19 août.
Selon le Conseil national pour la liberté (CNL), l’incident a eu lieu à une quinzaine de kilomètres de Muyinga où quelque 300 militants s’étaient rassemblés pour une réunion. Ils auraient été attaqués sur le chemin du retour par des dizaines de personnes armées de machettes.
Le président du CNL, Agathon Rwasa, accuse des jeunes acquis au parti au pouvoir d’être à l’origine de l’attaque, et pointe la responsabilité des autorités dans cette affaire. « Ne trouvant pas de moyens de transport, ils avaient résolu de passer la nuit à Muyinga à la permanence du parti CNL, mais la police les en a empêchés », raconte-t-il. Selon lui, le commandant de la police de Muyinga les a chassés de la ville « comme de vulgaires délinquants ».
Arrivés à quelques dizaines de kilomètres de Muyinga, ils ont été attaqués. Une personne a succombé à ses blessures et sept sont maintenant alitées à Muyinga.
Ces derniers temps, le CNL dénonce régulièrement des actes de harcèlement et d’intimidation politique. Le parti assure que 18 de ses permanences ont été vandalisées ces deux derniers mois.
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