
Les acteurs des secteurs du droit et des nouvelles technologies de l'information et de la communication, ont entamé lundi à Ouagadougou, l'élaboration d'un avant-projet de loi contre la cybercriminalité au Burkina Faso.
Le ministre en charge de la Justice, René Bagoro, a déclaré à l'ouverture des travaux que cet avant-projet devra permettre d'adapter la législation burkinabè aux obligations internationales, “mais aussi de pouvoir demander à adhérer à la convention de Budapest qui est une base de coopération judiciaire entre les pays qui en sont membres en matière de répression de la cybercriminalité”.Â
“Le numérique efface tout ce qui est géographique. Il est important en la matière de ne pas s'enfermer, mais cela ne veut pas dire que nous n'avons pas d'experts nationaux”, a pour sa part déclaré la ministre en charge du numérique Hadja Ouattara/Sanon.
Dans cette activité, le Burkina Faso a bénéficié du soutien du Conseil de l'Europe à travers le projet Action globale contre la cybercriminalité élargie, dénommé GLACY+.
La Convention sur la cybercriminalité, aussi connue comme la Convention de Budapest sur la cybercriminalité (Convention de Budapest), vise à lutter contre les crimes informatiques, en harmonisant des lois nationales et en renforçant la coopération internationale. Plus de 50 pays ont jusqu'ici ratifié le texte, dont plusieurs pays européens.
AFP