Face aux pressions des réformateurs, le ministre algérien de l’énergie, Mustapha Guitouni (photo), a annoncé que le pays « a besoin de plus de temps » pour élaborer un meilleur cadre juridique pour le secteur énergétique. « Les travaux ont commencé et nous pensons que la première ébauche du code sera prête d’ici mai-juin », a-t-il affirmé.
Des consultations seraient déjà en cours avec des partenaires étrangers dans le but d’améliorer le climat des affaires et de lever les obstacles à l’investissement dans le secteur. Aucun détail concernant les modifications prévues n’a été précisé mais Guitouni a souligné que la loi fournirait davantage d’incitations fiscales et allégerait les procédures administratives.Â
De son côté, Arezki Hocini, le patron de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a déclaré qu’il espère que « la loi sera amendée avant la fin de l’année prochaine».
L’Algérie devra donc attendre au moins un an pour assister à une ruée vers son or noir et son gaz, étant donné que les investissements se raréfient depuis ces dernières années. Pour preuve, en 2014 par exemple, l’Algérie n’a octroyé que 31 blocs d’exploration d’hydrocarbures, à seulement quatre consortiums. En 2011, le pays n’avait obtenu que deux offres pour 10 domaines ouverts au marché.
Olivier de Souza