L’Algérie est pour le moment autosuffisante en matière de production de carburants, a assuré lundi le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab.
“Depuis fin 2018, nous n’avons effectué aucune importation de carburant et toute la production disponible sur le marché est algérienne”, a-t-il dit lors d’une visite de travail dans la province de Chlef (405km à l’ouest d’Alger).
Malgré le fait que l’Algérie soit un pays producteur et exportateur net de pétrole, les capacités de raffinage du pays ne répondent pas à la demande locale, d’où le recours à l’importation. Aussi s’est-elle lancée dans un plan de construction, de reprise et de réhabilitation de raffineries pour renverser la vapeur.
Ce programme permettra de répondre à la hausse de la demande nationale de produits pétroliers, sachant que celle en carburants a augmenté de 7% en moyenne annuelle au cours des dix dernières années.
Avec la mise en œuvre de ces raffineries, les capacités nationales de raffinage de brut devraient atteindre 40 millions de tonnes/an.
Actuellement, l’Algérie importe 12,23 millions de tonnes de gasoil et 9 millions de tonnes d’essence, alors que seuls 11,5 millions de tonnes de carburants sont raffinés en Algérie.
Selon la présentation de la compagnie nationale des hydrocarbures (Sonatrach), le pays a importé entre 2011 et 2017 pour 16 milliards de dollars de carburants, soit 2,2 milliards pan an.
AfriqueDiplo